Ken miles Peter miles : Le fils parle de son père

A l’image de Fernando Alonso, de Carlos Sainz, de Romain Grosjean, de Valterri Bottas, de Verstappen, de Schumacher, d’Hamilton aujourd’hui, ou de Vettel, Ken Miles fut aussi pilot de voiture. Mais quelle était sa place dans le monde du racing et du sport automobile ?

Qui était Ken Miles?

Ken Miles débute en sports mécaniques par des compétitions automobiles britanniques de l’avant-guerre. Pendant les conflits mondiaux il est servant d’estafette motorisée et court avec une sélection d’écurie d’exception comme : Bugatti, Alvis et Alfa Romeo avant de s’orienter vers une Ford.

Ayant changé d’Etat pour se rendre aux USA, il fera ses débuts sur quatre roues lors d’une course auto du Sports Car Club of America. Il a commencé à rouler en tant que pilote automobile sur :

  • Une M.G mythique spéciale course automobile ;
  • Une belle Porsche ;
  • Sunbeam et Ferrari ;
  • Un AC Cobra ;
  • Ford GT40 MK II et Porsche 906.

Un souffle d’ingénierie en sport mécanique

Ken Miles n’a pas juste le titre pilote. C’est aussi un spécialiste en carrosserie auto. En effet, il a conçu le Pooper, une transmission et un moteur de la Porsche 550S qui sont montés sur un châssis de Cooper. C’est une des voitures de course hybride dominant la classe F dans les courses SCCA.

Quid des 24h du Mans ?

Durant le grand-prix des 24h du Mans en 1966, alors qu’il s’est bien lancé de la grille de départ et qu’il mène la course, la direction demande de ralentir afin que les trois Ford GT40 MK II puissent être dans le même cliché.

Ken Miles passe la ligne d’arrivée en avance, mais c’est McLaren qui est 1er car sa position est plus loin en arrière, provoquant un retard dans la course.

Comment est-il mort ?

Deux mois après le grand prix sport auto du Mans en 1966, une journée d’essais libres et privés a eu lieu en plein été au Riverside International Raceway. Elle avait pour but de rassembler tous les pilotes afin de mieux cerner son style de pilotage et ce que l’on peut rajouter sous le capot d’une monoplace pour encore plus de victoires pour les prochains grands-prix.

Miles prend le volant d’un prototype de la Ford GT40 MK IV J-Car et fonce tout droit à grande vitesse (et pour les amateurs de modèles sportifs, découvrez cet article sur la Audi RSQ3 ). La voiture part en boucle, se renverse et s’embrase, avec un pilote tué sur le coup.

Un modèle à l’aérodynamique sort par la suite, la MK IV, avec un habitacle plus renforcé, sauvant sans aucun doute la vie d’un autre pilote lors des qualifications : Mario Andretti, aux 24H du Mans de 1967.

Son fils raconte

Ken Miles Peter Miles : Un film sur son père

Peter Miles a validé la sortie le 13 novembre 2019 d’un film : Le Mans 1966, retraçant l’histoire du duel Ford et Ferrari, avec Christian Bales dans le rôle de son père : Ken Miles.

Peter Miles dit avoir donné toutes les infos privées à Christian Bale afin qu’il puisse bien se fondre dans son rôle :

– coupures de presse ;

– articles de magazines ;

– photographie personnelles ;

– enregistrement audio.

Peter Miles voulait que Bale soit le plus fidèle possible au portrait de son père.

Le genre de pilote qu’était Ken Miles

Selon Peter Miles, Ken Miles s’absentait souvent après avoir rejoint Shelby. Il travaillait beaucoup sur son auto d’où l’impossibilité de le voir souvent. Par contre, ils faisaient pas mal d’activités une fois à la maison et Peter regardait des séances d’essais avec lui.

Les souvenirs gardés du 24h du Mans

Les sentiments sont assez mitigés car il aurait voulu que son père gagne. Mais quand il y a tout le staff technique impliqué dans une décision, les choses dégénère assez vite.

Ken Miles aurait pu mieux finir en effet, avec un moteur de 15 chevaux de plus à l’arrivée par rapport au départ.

Quels sont les titres de Ken Miles ?

Parmi ses titres personnels on retrouve :

  • Le championnat national Road Racing américain en 1962 ;
  • Le championnat du monde des voitures de sport de 1965( Shelby-American Inc.), qui est surtout un championnat international afin de juger les constructeurs ;
  • Le championnat du monde des voitures de sport de 1966 avec la Ford.

Mais ce que l’on retient le plus de ses victoires les plus notables on retrouve :

  • Le Main Palm Springs au volant de sa Flying Shingle :
  • Les 6 heures de Pomona puis de Riverside ;
  • Les 2000 km de Daytona suivi des 24h de Daytona ;
  • La place de 2nd aux 24h du Mans.