La Tesla Roadster est devenue la voiture la plus rapide… de l’espace !

La Tesla Roadster personnelle d’Elon Musk est devenue la voiture de production la plus rapide de l’histoire, du moins, celle qui se déplace le plus vite…

 

Les caractéristiques

 

La Tesla Roadster électrique qui se trouve dans la capsule de la fusée Falcon Heavy se déplace à la vitesse de 12 152 km/h dans l’espace.

 

Pour être bien sûr que nous avons tous bien compris cette (dé)mesure, répétons : 12 152 km/h.

 

Selon les prévisions des experts en sciences aérospatiales, il se pourrait que le coupé sport revienne bientôt en orbite et se désintègre dans notre atmosphère.

 

Ou s’écrase sur Terre. Ou sur Vénus. Ou sur Mars.

 

Une chose est sûre, toutefois : ça n’arrivera certainement pas avant quelques millions d’années.

 

Rappelez-vous qu’au lancement de la fusée Falcon Heavy de Space X, le 6 février dernier en après-midi, la Tesla Roadster personnelle de son créateur Elon Musk a été utilisée comme charge utile factice. Un mannequin en combinaison spatiale, nommé Starman, avait été installé derrière son volant et une chanson de David Bowie, évidemment celle intitulée Starman, jouait au système audio totu au long du décollage de la fusée.

 

L’engin spatial a effectué deux orbites autour de la Terre, avant de plonger dans l’espace. Elon Musk, le PDG de Tesla et, incidemment, de Space X – prédisait que la voiture irait orbiter autour de Mars ou, en cas d’échec, visiterait la ceinture d’astéroïdes.

 

Semble que le coupé deux places va dépasser pareilles cibles. Selon les calculs du passionné Pearson, qui se base sur les données de la NASA, la voiture devrait passer Mars, puis bifurquer afin de poursuivre en direction du soleil.

 

En utilisant les fonctions «égo-portrait» des caméras installées à bord de la voiture et constamment mises à jour dans les instants qui ont suivi le décollage, l’expert peut même prédire non seulement la vitesse ou la distance de la voiture, mais aussi combien de fois, elle a dépassé le kilométrage couvert par sa… garantie.

 

Oh, et aussi combien de fois, en assumant que le système audio fonctionne toujours, la chanson Starman a joué… (La réponse, du moins à l’heure où nous publions ces lignes, se trouve dans le cliché ci-dessous.)

 

Malheureusement, une journée après le décollage, Musk a mis en ligne la dernière photo de Starman dans son bolide décapotable, annonçant que la batterie servant à alimenter les caméras et à produire les égos portraits avait épuisé son énergie.

 

Tout n’est pas perdu : selon Pearson, après le mois d’avril, Hubble, l’un des plus puissants télescopes au monde, sera capable de voir la voiture spatiale. Dès juin, celle-ci sera cependant trop loin pour être visible de n’importe quel télescope.

 

Retour en… 2091 ?

 

Ce qui se passera alors que Starman continuera son périple à travers notre système planétaire reste encore et excusez le jeu de mots anglais : «up in the air».

 

Certains experts suggèrent que le mannequin astronaute pourrait être pulvérisé par un rocher géant en s’aventurant dans la ceinture d’astéroïdes. Plus probablement, il passera du temps beaucoup de temps !  À suivre un parcours elliptique, encore et encore, à partir d’une zone au-delà de Mars, pour revenir dans l’orbite de notre planète.

 

Il est surtout possible qu’il ne frappe jamais rien et que sa route dévie légèrement au cours des millions d’années à venir, ce qui le rapprocherait suffisamment de nous pour potentiellement s’écraser sur Terre ou sur Mars.

 

Le meilleur scénario ? Certains prédisent que si Starman revient assez près de la Terre, ce qui devrait être en… 2091, une autre fusée pourrait être envoyée à sa rencontre pour le ramener à la maison.